Le kéfir le plus consommé est certainement le kéfir de lait. Son origine exacte n’est pas vraiment connue. La légende raconte que le kéfir serait né dans les montagnes du Caucase où le lait était placé dans une bourse faite de peau de chèvre dans laquelle des grains de kéfir y étaient ajoutés. En turque, le mot “kéfir” signifie “bien-être” et peut être fabriqué à partir de lait de vache, de chèvre, de brebis ou même de lait de coco.
Les grains de kéfir de lait ressemblent étrangement à du chou fleur. Ils sont ainsi différents des grains de kéfir de fruits qui sont translucides. Il ne faut pas les confondre sous peine de n’avoir aucun résultat ! Les grains de kéfir sont des communautés symbiotiques de bactéries comprenant 10 à 20 souches différentes de bactéries ou levures.
Les kéfirs trouvés dans le commerce sont souvent assez chers et peu intéressant sur le plan bactérien. Voici la recette pour faire du kéfir de lait en un rien de temps.
Le kéfir est très riche en vitamines essentielles (A, B1, B6, D et acide folic) et en probiotiques. Il contribue à réparer la paroi de notre intestin et s’avère intéressant pour les personnes qui souffrent du syndrome du côlon irritable, de dysbiose et de candidose. Il a des propriétés anti-inflammatoires et réduit la production d’IgE chez ceux qui souffrent d’allergies. Le processus de fermentation du kéfir résulte de la présence de lactase. La lactase est l’enzyme qui permet la digestion du lait. C’est la raison pour laquelle les personnes qui sont intolérantes au lactose peuvent en consommer.
Comme tout produit vivant, il est important de toujours commencer par de toutes petites quantités pour ré-encemencer votre flore intestinale puis d’augmenter progressivement. En générale, je conseille à mes patients de débuter par 1cs par jour.
